vendredi 18 mai 2012

L’innovation

Une innovation est une nouveauté qui apparaît dans un domaine particulier. Elle peut être technologique si elle donne lieu un nouveau produit, mais aussi organisationnelle, comme par exemple pour le taylorisme qui est un changement majeur dans la façon de concevoir l’organisation de la production. Elle permet à une entreprise d’obtenir un avantage concurrentiel et ainsi de percevoir une rente liée à sa situation de monopole. Mais ce monopole se trouve ensuite contesté par l’entrée en concurrence d’imitateurs. Pour cette raison, l’innovation connaît une évolution cyclique : les importants profits qu’elle génère tout d’abord sont ensuite progressivement réduits par l’entrée en jeu de nouveaux acteurs. Comme elle constitue un facteur de croissance important, certaines entreprises n'hésitent pas à investir massivement dans la recherche et développement (R&D) et les Etats à définir des politiques d'innovation de plus en plus ambitieuses. 

vendredi 4 mai 2012

Les facteurs de la croissance économique

La croissance économique dépend de l’utilisation des facteurs de production. Ces facteurs de production sont le capital, le travail et la productivité globale des facteurs. Le facteur travail renvoie à la quantité de travail utilisé, il est donc lié à la population active, ainsi qu’à la durée du travail, mais aussi à la qualité du travail, au savoir-faire accumulé par la travailleur, ce qu’on appelle le capital humain. Le facteur capital renvoie à l’investissement, c’est-à-dire à l’augmentation du stock de capital. Enfin, la productivité globale des facteurs (PGF) renvoie à tout ce qui n’est pas expliqué par les deux facteurs de production classiques : c’est l’innovation organisationnelle (taylorisme par exemple) ou encore l’innovation technologique. 

La croissance économique

La croissance économique désigne l'augmentation du produit intérieur brut (PIB), généralement sur une période d'un an. Elle est un indice de l’augmentation des richesses. Pour la mesurer, on recourt au taux de croissance qui est le taux de variation du PIB d’une année à l’autre. Si elle est un outil économique majeur permettant de mesurer la puissance économique d’un pays, elle reste toutefois sujette à critiques, notamment parce qu’en restant focalisée sur les seules activités productives, elle ne prend pas en compte leurs impacts sur l’environnement (qui ont un coût) ou la redistribution des richesses en matière d’éducation ou de santé de la population. 

samedi 28 avril 2012

Introduction à l'économie

L’économie est la discipline qui étudie la manière dont les ressources sont utilisées pour satisfaire les besoins individuels et sociaux. Le terme vient du grec oikonomia que l’on peut traduire par "les lois de la maison", ce qui démontre l’ambition inhérente à cette science humaine qui est d’établir des régularités dans les comportements économiques des différents acteurs. L’économie se sépare en deux branches principales : 
  • la microéconomie : elle part de l’agent individuel pour étudier son comportement sur un marché lorsqu’il consomme ou produit, qu’il soit offreur ou demandeur. Ce type d’approche présuppose la rationalité de l’acteur : elle part du principe qu’il recherche la meilleure solution possible ; 
  • la macroéconomie : elle part des agents collectifs pour étudier leur comportement à l’intérieur d’une zone géographique. Ce type d’approche raisonne sur des agrégats, c’est-à-dire sur des grandeurs mesurant l’activité de l’ensemble d’une économie (par exemple : le PIB, le niveau de chômage, la consommation des ménages, etc.).

jeudi 19 avril 2012

Le produit intérieur brut (PIB)

PIB dans différents pays depuis
1960 (données : googledada).
Le produit intérieur brut (PIB) est un agrégat, c’est-à-dire une grandeur représentative de l’économie, qui permet d’apprécier l’ensemble des richesses produites dans un pays. Il est notamment utilisé pour réaliser des comparaisons internationales et pour déterminer le taux de croissance d’une économie. Il peut être calculé selon trois modalités différentes qui correspondent aux différents usages possibles de l’ensemble de ces richesses : à partir de la production, du revenu ou de la demande. Afin de prendre en compte les différences du coût de la vie d'un pays à l'autre, il est possible de calculer le PIB en fonction de la parité de pouvoir d’achat (PPA). La prise en compte de la population se fait à travers la mesure du PIB par habitant : il permet de donner une indication du niveau de vie. 

Les secteurs institutionnels et leurs opérations

Les secteurs institutionnels sont les grandes catégories d'agent utilisées dans la comptabilité nationale. Ces secteurs regroupent des unités institutionnelles, élément de base de la comptabilité nationale, selon leur fonction principale. Par exemple, les entreprises produisent de la valeur, les ménages consomment, etc. Ces agents réalisent des opérations entre eux : ce sont les flux économiques. Ils sont enregistrés par la comptabilité dans différents tableaux selon la nature des opérations. En effet, celles-ci peuvent concerner les produits (biens et services), la répartition des revenus ou le financement (emprunts, titres, etc.). Tous ces flux forment un circuit appelé circuit économique. 

dimanche 15 avril 2012

Les étapes de la croissance économique

Les étapes de la croissance économique renvoient à l'étude des différents trends de croissance (les grandes tendances) selon les époques ou les phases de développement. Si la croissance économique connaît aujourd'hui des niveaux jugés insatisfaisants (autour de 1,5% pour la France en moyenne), ils sont relativement élevés s'il on prend une échelle de long terme. La croissance économique est un phénomène qui n'a pas toujours suscité l'attention des pouvoirs publics. Elle a commencé à être mesurée assez tardivement et est devenue un sujet de préoccupation avec la mise en place du capitalisme au XIXe siècle. Certains auteurs ont cherché à reconstituer les différentes étapes de la croissance économique. Il reste que ces étapes peuvent varier d'un pays à l'autre, ce qui invite à les considérer davantage comme un modèle de pensée que comme une description de la réalité.